vendredi 6 janvier 2017

Transcendance.

Prendre son courage à deux mains. 
Prendre son courage à deux mains. 
Écrire. Parler. Oser. 
Oser risquer. Oser plonger. Oser tendre la main, effleurer son rêve du bout des doigts. Je ne mentirai pas. J’ai peur. 
J’ai peur de ne rien faire. J’ai peur de ne pas réussir. J’ai peur d’être ridicule. J’ai peur d’être audacieuse. 
Pourtant, quelque chose gronde en moi. Quelque chose de sourd, ça grandit, ça s’étend en moi. Je dois essayer. Je dois me jeter dans le vide. Je dois tendre la main, et tant pis si je suis ridicule. Tant pis si je tombe. Tant pis si je me casse. L’immanence ne m’apportera rien. Pas même le confort. La transcendance demande du courage, de la résolution. Je ne sais pas si j’en aurai suffisamment, mais il y a ce quelque chose qui gronde, qui grandit en moi. 
J’ai peur. Mais au fond, je n’ai peut-être pas si peut que ça. Personne ne m’a dit le chemin. Je le découvre, je bute, mais il y a ce rêve là-bas, pas si loin à vrai dire, je pourrais presque l’effleurer du bout des doigts. J’ai un peu moins peur maintenant. Le chemin de la transcendance s’ouvre. Il s’ouvre parce que j’ai choisi de quitter l’immanence. Tout changement est un risque, un jeu de dés. 
L’immanence est révolue. 

L’immanence est révolue.